Mondialistes versus Patriotes

Publié le par William Kisasondi

Globalistes contre Souverainistes
Mondialistes versus Patriotes

La guerre qui se livre sous nos yeux (je ne parle pas de l'intervention russe en Ukraine qui en est seulement un des aspects) est essentiellement une confrontation entre les globalistes et les souverainistes. Les premiers sont partisans du libre-échange qui n'est rien d'autre qu'une façon « cachée » de livrer les plus faibles à l'appétit des plus forts jusqu'à les faire disparaître, tandis que les seconds cherchent à retrouver la souveraineté étatique et historique de leurs nations respectives. 

Les globalistes sont « apatrides », c’est-à-dire non directement liés à un état mais cherchent au contraire à en prendre le contrôle au moyen, entre autres, d'institutions internationales dont la législation tend à s'imposer à ceux-ci, éliminant de facto le choix démocratique des populations qui y vivent. En effet, depuis de nombreuses années (et ça se voit de plus en plus clairement) les candidats se ressemblent de plus en plus, au point qu'on a pu constater la disparition des politiques de droite et de gauche au fil du temps. La désaffection croissante des électeurs est une des conséquences de cette confusion des genres, un symptôme, plus exactement. Alors que nous croyons élire librement nos représentants, ceux-ci sont choisis en amont et nous sont imposés par divers biais. L'octroi du financement en est un, mais aussi l'intervention « discrète » (de moins en moins, d'ailleurs) des médias, chaînes télés, journaux, réseaux sociaux, instituts de sondages, etc, qui orientent le déroulement des élections majeures. Qu'on ne se méprenne pas, il ne s'agit pas ici d'un « dictateur » qui chercherait à se maintenir au pouvoir coûte que coûte, mais bien plutôt de l'intervention en sous-main d'un pouvoir occulte mondial qui place à son gré ses « pions » dans les différents états. 

Les institutions européennes ont joué un rôle prépondérant dans la limitation et la confiscation (c'est ce qui surviendra à terme si rien n'est fait pour y remédier) de la souveraineté nationale. La marge de manœuvre de chaque État est faible puisque dépendante du cadre légal de la constitution qui s'impose à eux. Il ne faut pas croire cependant que nos chefs d'État successifs soient de ce fait innocents des maux qui nous accablent, ils ont, en effet, beau jeu de prétendre que telle mesure lui est imposée (ou au contraire défendue) par Bruxelles. Qui, hormis des juristes de haut-vol, va pouvoir vérifier que c'est bien le cas ? 

Il convient de se demander qui et pourquoi à mis en place ces institutions dont il est quasi impossible de s'affranchir. La raison invoquée du maintien de la paix sur le continent européen est fallacieuse. la véritable raison est le maintien de tous les pays européens sous dominance des puissances financières et des multinationales qui veulent s'affranchir des règles de droit s'imposant normalement à ceux qui y vivent, y résident ou y commercent. Par exemple, elles s'exonèrent au moyen de chantage divers de payer des impôts aux nations dont elles tirent pourtant leurs ressources. 

80 % du droit français provient directement du droit européen

Lors de la guerre en Syrie, l'intervention des BRICS (accord du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud), Russie en tête ont permis la libération du pays par l'État Islamique (Daesh, émanation des occidentaux pour chasser Bashar el Assad du pouvoir). La Russie a démontré à cette occasion la supériorité de ses armes et la solidité des relations Russo-chinoises. On parla alors de l'émergence d'un monde multipolaire par opposition au monde précédent exclusivement dominé par les USA. Cela a coïncidé avec le repli américain initié par le président Trump et le retour de barrières douanières destinées à soutenir ses propres entreprises. Bien que l'élection de 2020 ait changé la donne, il semble que ce pays ait retrouvé un nouvel élan nationaliste. Il est encore trop tôt pour dire ce qu'il adviendra de ce pays naguère le plus puissant du monde. Parviendra-t-il à se libérer de la main-mise sur ses institutions par ce que certains nomment « l'État profond » ? Ce sont ceux-là même qui sont derrière (ou au-dessus) les « financiers-commerçants » (pour reprendre le terme de Valérie Bugault) qui ont mis le monde entier en coupe réglée à la faveur d'un virus providentiel (il y aurait beaucoup à dire à ce sujet). 

Depuis la guerre en Syrie, la Russie cherche à reprendre sa souveraineté ainsi que sa place sur la scène internationale. Elle préserve ses valeurs propres, spirituelles entre autres, rejette la théorie des genres et cherche à lutter contre les efforts de l'Otan pour étendre son influence jusqu'à ses frontières. L'intervention en Ukraine vise à détruire les laboratoires de recherches bactériologistes américains et à mettre fin aux bombardements multiples des populations civiles du Donbass par l'armée ukrainienne et les nazis (il n'y a pas d'autres mots) de la division Azov. Cette intervention militaire a également permis de mettre à jour la présence de nombreux conseillers militaires et de mercenaires étrangers, dont des Français et des Américains. Il est à l'heure actuelle difficile de dire ce que deviendra l'Ukraine une fois que l'armée russe aura terminé sa tâche. La Russie n'ayant clairement pas l'intention d'annexer le pays, il lui faudra trouver un interlocuteur valable avec qui signer la paix (des pourparlers sont en cours), il n'est pas certain que le président en titre le soit. 

L'ascension de Xi Jinping au sein du parti communiste chinois lui a permis de réformer profondément son pays sur le modèle ancestral pour permettre, à terme, son émancipation de l'influence des financiers globalistes. Le changement, progressif et soutenu par les courants souverainistes du parti, permet à l'homme fort du Parti de prendre peu à peu les rênes du pays. Peut-être verra-t-on prochainement l'émergence du nouvel Empire du milieu ? Ce dernier est d'ores et déjà la première puissance économique mondiale et demeure un allié de poids de la Russie. D'ailleurs Vladimir Poutine a été invité en grande pompe à Pékin, signe diplomatique important. 

La situation internationale actuelle est quelque peu confuse et les positions des médias en forme de propagande anti-russe n'aident pas à la compréhension. S'informer auprès de sources extérieures, pour ne pas dire alternatives, est indispensable. Mieux comprendre les institutions nationales, européennes, internationales et mondiales sera également utile. Le savoir est la source du pouvoir : reprenons le nôtre, ne donnons plus notre souveraineté à d'autres au risque de perdre notre indépendance et notre liberté. 

Nous devons bâtir tous ensemble, un nouveau toit, une vraie démocratie pour nos enfants.

Valérie Bugault

Publié dans démocratie

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