Adieu à Vézelay (2)

Publié le par William Kisasondi

Épisode deux
Visite au musée de l'Illusion à Paris en 2019

J'enchainais les examens médicaux, scanner et autres joyeusetés qui changeaient mon quotidien, même si ça ne m'empêchait pas de vivre comme à l'accoutumée, sans me douter des lendemains qu'on nous promettait déjà. Fin janvier 2020, un club d'astronomie vint présenter ses activités à Vézelay et j'en fis bientôt partie, prêt à découvrir le ciel nocturne. Fin février, je fis mon dernier voyage en train, déjeunai avec une amie et visitai un musée, le Petit Palais, si mes souvenirs sont bons, j'adore ce musée et sa cafétéria. Il y a de belles choses à Paris, même si je trouve qu'il y a un peu trop de monde. C'est sûr que ça me change de ma cambrousse… 

À ce moment-là, nul ne soupçonnait ce qui nous attendait, nous vivions selon des habitudes que nous croyions immuables. Pour ma part, je ne songeais pas à retourner à Paris de sitôt, les hôpitaux et une opération m'attendait dont j'espérais qu'elle me remettrait vite sur pied. J'y découvris un univers inconnu pour moi. Déprogrammée au dernier moment, l'opération fut ensuite annulée à cause de ce fameux virus qui empoisonnait la vie de tout le monde alors et continue depuis, inlassablement. 

D'aucuns auraient pu y voir une catastrophe, une occasion manquée, un pas qu'il faudrait à nouveau franchir et pour lequel il faudrait s'armer une nouvelle fois, car on a beau dire, personne (et moi moins que tout autre) n'aime se faire charcuter, ouvrir et endormir pour une petite mort dont on ne sait si on s'en réveillera (même s'il s'agit là d'une crainte commune). C'est comme sauter en parachute, la première fois, on y va gaiement alors qu'on y regarde à deux fois lorsqu'il faut recommencer. 

Sur ces entrefaites, on nous sortit de nulle part des consignes, des affichettes, des attestations dont personne n'a eu l'air de s'étonner qu'elles soient prêtes si rapidement, non seulement sur tout le territoire mais dans la plupart des pays. Et ce masque qu'on nous obligeait à porter partout et tout le temps ainsi que ces gestes, dits « barrières » pour bien nous séparer les uns des autres. Finies les poignées de main et les embrassades… 

Beaucoup ont cru alors aux raisons avancées pour justifier ces nouvelles obligations venues on ne sait d'où. C'était la faute au virus qui s'incrustait partout, se cramponnait aux poignées de portes qu'il fallait désinfecter avec soin, infestait les livres qu'il fallait mettre « en quarantaine » avant de les placer en rayon à la bibliothèque, s'envolait en chevauchant les postillons à des mètres à la ronde. Avec le recul tout ça semble absurde et pourtant les mêmes justifications sont toujours là pour imposer les mêmes contraintes, aujourd'hui encore, un an et demi plus tard. 

D'abord on nous a fait peur avec les dangers (qu'on sait à présent très exagérés) du virus, ensuite on nous a fait culpabiliser : respectez les édits (des sages médecins de télévision) si vous ne voulez pas nuire à vos proches. Des publicités suggéraient même que nous risquions de tuer nos aînés si nous les approchions trop et sans porter le masque. Puis toute cette rhétorique, s'est reportée sur les soi-disant vaccins (dont on connaît aujourd’hui les effets pervers et néfastes). Mais n'anticipons pas, revenons à nos moutons, je digresse, je digresse… 

 

suite au prochain numéro.

Et voici d'autres photos anciennes :

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